La coupe du monde 2022 commence dans deux semaines. C’est le moment que l’Arcom a choisi pour renforcer ses règles encadrant la publicité pour les paris sportifs.
Une extension des règles encadrant la publicité
L’Arcom a décidé, via une délibération publiée le 6 novembre au Journal Officiel, d’étendre aux plateformes de streaming et de replay les règles encadrant les publicités pour les paris sportifs et autres jeux d’argent.
Ce texte, daté du 19 octobre, est une mise à jour d’une délibération de 2013 qui avait pour but d’interdire les messages publicitaires, parrainages et placements de produits à la télé, radio et toute plateforme destinées aux mineurs.
Sur les chaînes et antennes tout public, ces pubs seront interdites 30 minutes avant et après la diffusion d’un programme destiné aux jeunes.
Dans le cas des plateformes avec un espace jeunesse l’interdiction s’appliquera à l’ensemble de l’espace.
Le but est de contrer “l’intensification de la communication publicitaire en faveur des opérateurs de paris sportifs” qui a lieu “notamment à l’occasion des grandes compétitions sportives”.
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Protéger les mineurs
En février dernier, l’ANJ s’était rendu compte que le matraquage publicitaire auprès des mineurs était très fort de la part des opérateurs de paris sportifs. Ils sont arrivés à ces conclusions après avoir sondé 5000 jeunes de 15 à 17 ans, qui ont affirmé “être submergés” par des pubs et contenus sponsorisés par pratiquement tous les opérateurs sportifs, en citant notamment Winamax, la FDJ et Betclic.
Selon la même enquête environ un tiers des 15-17 ans parient.
En cas de non respect des règles l’ARCOM se réserve le droit d’imposer de nouvelles règles stricts.