Depuis le 10 décembre 2015, les parieurs en ligne sur PMU.fr n’ont plus accès au Quinté et à ses fameuses cagnottes à 7 chiffres. Ils doivent désormais se contenter d’un maigre lot de consolation : le e-Quinté, un marketing bien huilé mais des gains rabotés.
De quoi frustrer encore plus des turfistes déjà habitués à ne gagner que des croquettes, ce qui ne va pas aller en s’améliorant.
Le e-Quinté, c’est quoi ?
Le e-Quinté est le remplaçant du Quinté en ligne, qui ne peut plus être proposé en tant que tel sur internet depuis la séparation des masses de paris en ligne et en points de vente.
Le principe du e-Quinté reste exactement le même que celui du quinté : trouver les 5 premiers chevaux à l’arrivée, si possible dans l’ordre.
Il présente cependant des différences notables avec le Quinté+ classique :
- Pas de Bonus3 ni de Bonus4
- Une e-tirelire nettement moins élevée
- Un rapport désordre plus élevé
Le principal désavantage de ce nouveau pari par rapport à son “grand frère” : la masse de parieurs étant largement moins élevée en ligne qu’en dur, le PMU ne sera pas en mesure de proposer de cagnotte aussi attractive sur le e-Quinté.
Des gains pas franchement mirobolants
Vous avez eu le e-Quinté+ et le e-numéro + dans l’ordre ? Félicitations, vous êtes peut-être passés à côté de votre vie !
Vous gagnerez très probablement un somme à 5 chiffres au lieu de 7 chiffres si vous aviez joué en point de vente. Difficile de savourer son gain dans ces cas là… Vous auriez pu être crésus, vous ne serez qu’un “bobo” de plus.
Alors certes, on peut invoquer la seule amélioration réelle de ce nouvel e-Quinté : un rapport désordre plus avantageux, presque doublé dans certains cas. Mais suffira t-il à compenser une telle différence dans l’espérance de gains ?
e-Tirelire : plus de pépites, moins de morceaux
Le PMU promet une e-Tirelire plus accessible, qui sera décrochée environ tous les 30 jours.
Mais tandis que la tirelire classique commence à 1 millions d’euros, la e-tirelire tournera plus souvent aux alentours des 100 000 € à tout casser.
C’est en tout cas le montant qu’elle affichait Jeudi 10 décembre, le jour de son lancement. Le lendemain, elle descendait à 80 000 € pour finalement plafonner à 50 000 €, son minimum syndical, dès le 3ème jour.
Frustrant quand on sait que la tirelire était depuis longtemps la principale raison de faire un quinté+ pour de nombreux parieurs. Surtout sur les courses de Vincennes ou les bonus plafonnent à 2,20 quand il n’y a pas de disqualifications…
Les adieux au Bonus3 et Bonus4
Difficile à avaler également : la disparition de 2 rapports, le bonus3 et le bonus4, qui permettaient aux parieurs d’amortir leurs mises avec quelques gains bienvenus.
Avec seulement le bonus 4sur5 à se mettre sous la dent, il faudra se contenter d’un gain presque 2 fois inférieur pour un parieur qui aurait trouvé les 4 premiers chevaux.
Tous au bistrot ?
Oui, retourner en point de vente reste la meilleure option pour les turfistes qui souhaitent profiter pleinement du Quinté classique.
En plus de gains plus attractifs, les cotes y sont largement plus stables. C’est un avantage certain pour la plupart des parieurs qui ne peuvent pas se permettre d’attendre le dernier moment avant le départ de la course pour placer leur mise.
Mais les véritables gagnants seront ceux qui mangent à tous les rateliers : en effet, certaines cotes seront plus intéressantes sur PMU.fr. L’idéal : être au bistrot tout en gardant un oeil sur l’application PMU Turf, afin de toujours vérifier quelle option est la plus avantageuse pour la combinaison que vous souhaitez jouer.
D’ailleurs, le PMU a promis une meilleure information dans les points de vente sur les différences entre les 2 masses :
- Ecarts de cotes
- Combinaisons les plus jouées
- Somme des enjeux…
Pour aller plus loin, vous pouvez regarder ci-dessous les explications d’Alain Resplandy-Bernard, le directeur général délégué du PMU :